Message n°22
 
Le péché en moi et le péché sur moi, nuance très importante !

Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais* Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

(Galates 2 verset 20)

Ce message fait suite à celui intitulé: "Comment ne plus être esclave, de soi-même, de Satan & du monde?" (texte n°21)

Le péché, en tant qu’acte commis, est tout ce que je fais en opposition à la pensée de Dieu, et par là je lui désobéis. Le péché n’est pas seulement les actes réprouvés par la morale humaine, ni limités à la liste que la chrétienté a établie (péché véniel, péché mortel, etc…). Tout péché mérite la mort, la condamnation éternelle.

La condamnation aura lieu devant le grand trône blanc, comme le montre Apocalypse 20 versets 11 à 15. Il est à noter que parmi ceux qui comparaissent devant ce trône de jugement, il n’y a aucun des vrais croyants qui ont vécu depuis Adam, dans toutes les économies successives:

A la fin du règne, Satan étant délié assemblera tous ceux qui sont encore en vie, mais n'ont pas cru à l'Evangile du Royaume, pour faire la guerre aux saints (ayant la vie divine), et le feu descendra du ciel pour les consumer. Pour attendre peu de temps pour ressusciter avec tous ceux qui sont morts dans l'incrédulité!

Tous les croyants de toutes les économies, soit participant à la 1ère résurection, soit issus du règne millénaire, auront part selon leur caractère aux nouveaux cieux et à la nouvelle terre (Apocalypse 21 v.1)

Tous ceux qui sont morts dans l'incrédulité ressuscitent (2ème résurection), pour compraître devant le grand trône blanc, et entendre leur condamnation à la seconde mort (Apocalypse 20 v.11-15)

C’est ainsi que la deuxième résurrection ne concerne que ceux qui sont morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, ayant refusé la grâce qui leur est encore aujourd’hui offerte.

La condamnation est prononcée, non pas parce que l’homme est de nature pécheresse, mais sur base des actes commis : avoir agi en opposition avec la pensée de Dieu!

Le péché EN moi.

Le péché en moi est cette racine que j’ai héritée de mes parents. Cette énergie qui pousse l’homme à pécher contre Dieu.

Devant Dieu, l’œuvre de la croix a mis à mort ce que je suis en Adam. C’est le résultat de la croix. Cela est valable pour tout vrai croyant, car il est passé par une vraie conversion. Lire aussi le message intitulé : "Que veut dire "morts et ressuscité avec Christ"?" (texte n°18).

Le vrai croyant, tout en étant mort avec Christ, a toujours en lui cette racine qui pour Dieu est moralement morte. C’est aussi cette racine qui produit inévitablement des fruits, donc des péchés, si le vrai croyant, par la foi, ne laisse pas dans la mort ce que Dieu a placé dans la mort suite au jugement subi par le Seigneur Jésus lorsqu’il a été abandonné de Dieu, pendant les trois heures de ténèbres.

Dans le chapitre 7 de l’épitre aux Romains, cette âme croyait, que par sa conversion (il s’agit bien d’une vraie conversion) sa nature humaine allait être changée, elle doit alors découvrir qu’il n’en est pas ainsi. Cette âme découvre que le péché, la racine, habite en elle. Il ne s’agit pas des actes de péché commis, il s’agit du « moteur » qui produit les péchés et pas les péchés eux-mêmes.

Le péché SUR moi.

Le péché sur moi, c’est chaque acte que la chair, cette racine, la mauvaise nature, commet, d'où des péchés (fruits).

Je commets ces actes, chaque fois que, par la foi, je ne laisse pas dans la mort ce que Dieu y a placé par l’œuvre de la croix.

La capacité de laisser dans la mort cette racine, vient du Saint Esprit, elle dépend essentiellement de ma communion avec Dieu par le Saint Esprit, que possèdent tous vrais croyants sans aucune exception.

Dès que la communion fléchit, je suis exposé à quitter le terrain de la foi, et à commettre des actes contraire à la volonté de mon Père, c'est le péché!

Le résultat en est qu’à cause du péché commis (pas à cause du « moteur » qui le génère) la communion avec Dieu ne peut être rétablie, jusqu’à ce que je confesse à Dieu ma faute. Je ne perds pas le salut de mon âme, (il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus – Romains 8 v1), mais je perds la communion avec Dieu, mon Père et avec mon Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

Le croyant est soumis à la discipline de Dieu :.

«... ne serons-nous pas ... soumis au Père des esprits ... nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle.» (Hébreux 12 v 9 à 11)

«Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu» (1 Pierre 5 v 6)

«... vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas plutôt mené deuil ...» (1 Corinthiens 5 v.2)

Pourquoi n'y a-t-il pas de condamnation?.

Si l’apôtre déclare:

«Il n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus» (Romains 8 v.1)

C'est parce que cette condamnation a déjà eu lieu en la personne du Seigneur Jésus à la croix! Et à quel prix!

Par ce verset 1 de Romains 8, l’apôtre me fait comprendre, que, comme croyant, je ne suis plus esclave du péché, de cette racine, je n’ai donc pas à être troublé par la découverte du péché qui est en moi.

L’apôtre Jean dans sa première épitre nous donne sur le sujet un enseignement très précieux en relation avec le péché sur moi, l’acte commis:

«Et c’est ici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, savoir que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres. Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché.» (1 Jean 1 versets 5 à 7)

Pour rappel, la communion les uns avec les autres, il s’agit de ceux qui possèdent la vie divine, il n’y a pas de communion possible entre un vrai croyant et un incrédule (ou un croyant de nom seulement), ce serait pour le vrai croyant marcher dans les ténèbres.

Ensuite l’apôtre Jean nous dit:

«Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.» (versets 8 & 9)

Jean nous dit ensuite:

«Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ...» (1 Jean 2 verset 1a)

Et comment? C'est Paul qui nous l'enseigne: par la foi laisser dans la mort, ce que Dieu y a placé!

«... et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.» (1 Jean 2 verset 1b & 2).

Nota bene:

«pour le monde entier», ne veut pas dire que la propitiation (ce qui veut dire couvrir) a effet pour le monde entier, mais le sacrifice est suffisant, pour que si le monde entier venait à la conversion, il y a une capacité de propitiation en suffisance ! C’est comme en Jean 3 au verset 16, «Dieu a tant aimé le monde» (le monde entier), mais c’est seulement à «quiconque croit» que Dieu donne la vie éternelle.

En résumé, le péché en moi, ne trouble pas l’âme affranchie (Romains 6 v 18), mais le péché sur moi doit immédiatement être confessé à Dieu, afin de rétablir la communion avec le Seigneur Jésus et notre Dieu et Père.

-1-
Qui jamais nous condamnera,
Nous, élus pour la vie ?
Qui même nous accusera,
Nous, que Dieu justifie ?
Le Fils du Père,
Mort et ressuscité,
Ceint de lumière,
Dans les cieux est monté.
Pour nos faiblesses, nos langueurs,
Il intervient lui-même,
Et nous sommes plus que vainqueurs
En Celui qui nous aime.

-2-
Jésus-Christ nous a rachetés
De la mort éternelle ;
En lui déjà ressuscités,
Au ciel il nous appelle.
Douce assurance
D’habiter au saint lieu !
Chère espérance
Des bien-aimés de Dieu !
Au Roi des siècles, immortel,
Seul grand, seul bon, seul sage,
Soient louange, honneur éternel,
Amour, puissance, hommage !

-3-
Oh ! quand verrons-nous resplendir
Ce jour où doit paraître
Celui qui du ciel va venir,
Jésus-Christ, notre Maître ?
Sainte journée,
Terme de nos travaux !
Foi couronnée,
Délicieux repos !
Chrétiens, encore un peu de temps,
Et le Seigneur de gloire
Viendra donner aux combattants
L’éternelle victoire.

Choix d’hymnes et de Cantiques n°118